Au mois de novembre j'ai été visiter Sanankoroba et son centre de santé.
Pour la première fois, je me suis rendu au village en mois de novembre, début de l'hivernage. J'ai trouvé une terre beaucoup plus verte, un temps venteux et poussiéreux, des nuits fraiches. Temps aussi de fin de récolte et donc pas d'hommes passifs en dessous du manguier en train de papoter en passer leur temps. Et non, tous au travail, tous au champs. J’ai trouvé le centre de santé, fini et propre, en plein de fonction. N’importe quel moment de la journée, les malades, les femmes enceintes arrive, il n’y a a pas d’heures fixes de consultation. Le centre est ouvert 24h/24h, 7 jours sur 7, « c’est comme ça ici au Mali ». Le centre est à la fois polyclinique, maternité, urgence, et même hôpital, car de temps en temps, un malade y doit passer la nuit. Adama et son équipe, habitant juste à côté du centre dans un logement bâti et offert par le projet, assurent une permanence et une proximité. Et ça marche ! 32 enfants sont nés déjà au centre, tous ont eu les soins nécessaires à un début de vie correcte. Le centre étant reconnu comme CSCOM (centre de santé communautaire) bénéficie d’avantages lié à sa reconnaissance mais doit aussi répondre à des critères. Ainsi, Adama a reçu une nouvelle moto de la part du comité de supervision appartenant à l’hôpital de Selingué pour toutes ses déplacements. Le centre a reçu douze panneaux solaires pour faire fonctionner un ordinateur. Un investissement que nous avions déjà fait l’année passée et qui peut maintenant être libéré pour faire fonctionner le frigo 24h sur 24h, une condition bien importante pour la conservation des vaccins. Tout le personnel bénéficie de formations gratuites organisé par le comité de supervision, les médicaments sont achetés au stock de l’hôpital au prix préférentiel, certains médicaments et toute campagne de préventions sont gratuit. En contre parti, le centre doit assimiler ses prix aux autres, dois fournir des rapports journaliers en cas d’épidémie, doit fournir des données pour les statistiques en santé public. Cela prend une grande partie du temps de travail Adama qui est technicien en santé public et responsable de ce côté administratif. En tant que responsable il est souvent en formation. Pour pouvoir assurer une permanence et assurer un suivi administratif correcte nous avons dû engager un aide sanitaire en plus. Il s’appelle Nouhoum Kanté et est actuellement engagé sous contrat d’essai. Ce qui était remarquable cette année, c’est que le village c’est réveillé. Ils sont très fiers de leur centre. Ils ont créé une association (ASACO ; Association de Santé de Sanankoroba) avec des comités de gestion afin de montrer leur soutien et sensibiliser les habitants à participer à leur façon au développement du centre, sa gestion et le rendre le plus vite autonome. Ils n’ont pas encore de moyens financiers mais leur intention est claire. Ils se réunissent, cherchent des solutions, s’organisent. Le deuxième jour de mon séjour, ils ont organisé une grande réunion, ou tous étaient invités pour parler du centre et de son fonctionnement. Jeunes, vieux, homme comme femme ont su dire leur petit mot, c’était un très beau moment.
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Hoe is dit project begonnen ? Sanankoroba is het geboortedorp van Sidiki Camara, dit Fabla. Sidiki wordt beschouwd als een van de meest bekende hedendaagse percussionisten uit Mali. Hij reisde de wereld rond met het ballet van Mali, hij is nu ook heel bekend in de jazz-wereld.
Hij gaf jaarlijks stages in zijn geboortedorp, om zo ook daar de gemeenschap verder te helpen. Verdere uitbouw van gezondheidszorg en onderwijs blijven erg nodig. Uit bezoeken en zo'n stages komt dit project voort : het uitbouwen van een gezondheidscentrum. Sofie Thys zette - en zet zich helemaal in voor dit doel. Vanaf 2010 werden percussie- en dansstages georganiseerd om het project te financieren. Er werd ook gesponsord door familie en vrienden. Eerst werden de studies van Adama Camara als verpleegkundige gesubsidieerd, bedoeling was dat hij in het centrum zou werken. De grond voor het geneeskundig centrum werd geschonken door de familie Camara in Sanankoroba. De bouw van het centrum zelf werd gesubsideerd door het project. Eind 2015 vertrok een ploeg vrijwilligers naar Sanankoroba om het gebouw te schilderen aan de binnenkant en om twee zonnepanelen te plaatsen voor de elektriciteit. De waterpomp, die niet meer werkte in het dorp werd vervangen. Voor de kinderen van het dorp werd kleding meegebracht. |
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